Là où les forces de l'ordre redoutaient des dizaines de nouvelles manifestations racistes et islamophobes laissant craindre de nouveaux heurts, elles ont en fait assisté, dans la plupart des cas, à des rassemblements pacifiques de manifestants opposés au racisme.
D'autres rassemblements ont eu lieu à Bristol (ouest), à Liverpool (nord) aux abords du bâtiment d'une association d'aide aux demandeurs d'asile, à Sheffield (nord), à Newcastle (nord) ou encore à Oxford (centre), et se sont dispersés dans le calme.
Ces rassemblements se sont tenus sous forte présence policière, alors que les autorités avaient mis en garde les émeutiers qu'ils risquaient de lourdes peines s'ils réitéraient les violences des derniers jours.
Depuis une semaine, le Royaume-Uni a connu des scènes de violences racistes, après la circulation d'informations en partie démenties sur le profil de l'auteur présumé d'une attaque au couteau dans un cours de danse, où trois fillettes de 6 à 9 ans ont été tuées à Southport (nord-ouest de l'Angleterre).
Le gouvernement avait indiqué que 6 000 policiers supplémentaires, spécialisés dans le maintien de l'ordre, seraient sur pied cette semaine et que 567 places de prison seraient disponibles pour incarcérer les fauteurs de troubles.