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Russie: Sept journalistes étrangers poursuivis pour entrée illégale

14:4827/08/2024, mardi
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Le journaliste Nicholas Simon Conolly, entré illégalement dans le territoire russe, fait l'objet de poursuites du FSB.
Crédit Photo : TASS / TASS
Le journaliste Nicholas Simon Conolly, entré illégalement dans le territoire russe, fait l'objet de poursuites du FSB.

Moscou a annoncé ce mardi avoir entamé des poursuites pénales contre deux nouveaux journalistes étrangers pour "entrée illégale" sur le territoire russe, portant ainsi à sept le nombre total de professionnels des médias accusés de violations des frontières depuis l'incursion des soldats ukrainiens dans la région de Koursk, début août.

Le Service fédéral de sécurité russe (FSB) a déposé plainte contre Nicholas Simon Connolly, journaliste à Deutsche Welle, et Natalia Nagornaya, correspondante de la chaîne de télévision ukrainienne 1+1.


"Depuis le 17 août, des poursuites pénales ont été entamées contre sept journalistes étrangers au total pour avoir franchi illégalement la frontière"
, a indiqué le FSB dans un communiqué.

Ces plaintes surviennent dans un contexte d'affrontements en cours entre les troupes russes et ukrainiennes dans la région de Koursk, suite à l'incursion menée par Kiev sur le territoire russe, laquelle, selon Moscou, a été
"orchestrée et soutenue par l'Occident".

Mardi dernier, Moscou a convoqué la chargée d'affaires américaine, Stephanie Holmes, pour protester formellement contre l'implication de soldats de compagnies militaires privées américaines aux côtés des troupes ukrainiennes dans la région de Koursk.

Les protestations russes ont également concerné la présence de journalistes des médias américains couvrant les événements.


Depuis le début de l'incursion, l'Ukraine a affirmé que ses forces avaient capturé environ 100 communes, dont la ville de Soudja, dans la nuit du 5 au 6 août.

Les autorités russes ont indiqué que le conflit avait fait 17 morts, 140 blessés et provoqué l'évacuation de plus de 121 000 personnes de la région.


Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré que l'offensive visait à établir une zone tampon, affirmant que les pays occidentaux avaient interdit à Kiev de frapper profondément en territoire russe, ce qui l'a incité à attaquer la région de Koursk.


Le président russe, Vladimir Poutine, avait pour sa part qualifié cette incursion d'
"attaque terroriste".

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