La plupart de ces migrants clandestins, en majorité d'origine vénézuélienne, viennent de l'Etat de Mexico (centre), carrefour à mi-chemin de la frontière pour les migrants venant de l'extrême sud du pays.
Dès leur arrivée, les migrants ont lancé leurs affaires au sol puis sauté du train. Les accidents mortels et les blessures ou mutilations sont fréquents lors de ce type de voyages.
Ce périple risqué est devenu pratiquement la seule option pour les migrants clandestins de parvenir à la frontière, en raison des restrictions sur l'achat de billets d'autocar.
A peine arrivés, ils tombent sur un responsable de l'Institut national des migrations mexicain (INM) et un mur de barbelés de la Garde nationale du Texas sur les rives du Rio Bravo, frontière naturelle avec les Etats-Unis.
Après trois heures de marche, des centaines d'entre eux parviennent à l'une des portes du mur frontalier où une cinquantaine d'agents des services migratoires et des dizaines de policiers les attendent pour empêcher la traversée.