Un collectif d'organisations de défense des droits de l'homme a intenté une action en justice, arguant que la fourniture de ces pièces contribue aux violations présumées du droit international par Israël dans son massacre en Palestine.
L'affaire concerne des pièces de F-35 appartenant aux États-Unis, stockées dans un entrepôt aux Pays-Bas, puis expédiées à plusieurs partenaires, dont Israël, dans le cadre d'accords d'exportation existants.
Les autorités néerlandaises ont déclaré qu'il n'était pas certain qu'elles aient le pouvoir d'intervenir dans les livraisons, qui font partie d'une opération gérée par les États-Unis et qui fournit des pièces à tous les partenaires du F-35.
Selon les avocats du gouvernement, si les Néerlandais ne fournissaient pas ces pièces à partir de l'entrepôt situé aux Pays-Bas, Israël pourrait facilement se les procurer ailleurs.
Israël a mené des attaques aériennes et terrestres sur la bande de Gaza, imposé un siège et lancé une offensive terrestre en représailles à une attaque transfrontalière du Hamas en date du 7 octobre.
Le bilan palestinien des attaques israéliennes s'est élevé à plus de 18 787 morts et au moins 50 897 blessés, a annoncé jeudi le ministère de la Santé.
Près de 1 200 personnes auraient été tuées dans l'attaque du Hamas, tandis qu'environ 139 otages sont toujours en captivité.