Crédit Photo : MOHAMMED ABED / AFP
Le 13 février 2024, une femme assise à côté de ses affaires près d'une tente dans un camp avant de fuir Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, en direction du centre du territoire palestinien.
Le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a exprimé samedi son inquiétude face aux frappes israéliennes sur des tentes abritant des Palestiniens déplacés à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, ayant fait des victimes.
"Les informations selon lesquelles des tentes abritant des personnes déplacées à Rafah ont été bombardées - tuant 11 personnes et blessant 50 autres, dont des enfants - sont scandaleuses",
a écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus sur X.
"Parmi les personnes tuées figurent deux agents de santé. Les agents de santé et les civils ne sont pas une cible et doivent être protégés à tout moment",
a-t-il insisté, exhortant Israël à un cessez-le-feu.
Plus de 1,4 million de Palestiniens déplacés en raison de l'offensive israélienne sur Gaza se terrent à Rafah, cherchant refuge contre les hostilités.
Le projet israélien d'une offensive sur la ville a sonné l'alarme au niveau international, de nombreux pays appelant à la retenue ou à l'annulation de l'opération.
Au moins 30 320 Palestiniens ont été tués et 71 533 autres blessés lors des attaques israéliennes sur Gaza depuis le 7 octobre dernier, selon le ministère de la Santé de l'enclave palestinienne. Environ 1 200 personnes ont été tuées lors de l'attaque surprise perpétrée par le mouvement de résistance islamique Hamas contre Israël.
L'Onu affirme que les abris à Gaza débordent et que la nourriture et l'eau s'épuisent, mettant en garde contre un risque croissant de famine.
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