Les affiliés des sept syndicats du secteur de l'aviation nigériane, représentant les pilotes, les ingénieurs, les opérateurs de tours de contrôle et d'autres travailleurs des aéroports, ont en outre bloqué l'accès aux plus grandes aérogares du pays, notamment celles de Lagos et de la capitale, Abuja.
Les grévistes affirment que leurs conditions de travail sont médiocres, alors que les compagnies aériennes sont pour leur part pénalisées par l'augmentation des coûts, voire la pénurie, de carburant.
Les grèves sont fréquentes dans le secteur de l'aviation au Nigeria puisqu’il s'agit là de la deuxième grève lancée par les syndicats cette année, après l'échec des tentatives d'apaisement des autorités de régulation et des responsables politiques.
Selon un préavis de grève publié vendredi, la grève de lundi fait suite au refus du gouvernement en place de mettre en œuvre les récentes révisions des conditions de travail dans le secteur de l'aviation et d'ajuster les rémunérations au nouveau salaire minimum de 65 dollars par mois en vigueur au Nigeria.
Les sept organisations syndicales ont déclaré que la grève pourrait être prolongée si les autorités n'accèdent pas à leurs demandes d'amélioration des conditions de travail et n'abandonnent pas les projets de démolition des bureaux de Lagos de certaines agences en vue de l'expansion de l'aéroport. Les syndicats ont déclaré les syndicats:
Si la grève préventive n'aboutit pas aux résultats souhaités, une grève illimitée s'ensuivra.