Le communiqué ajoute:
La partie russe exige que le régime de Kiev cesse immédiatement tout soutien aux activités terroristes, extrade les responsables et indemnise les victimes pour les dommages causés.
Les déclarations sur le terrorisme sont particulièrement cyniques venant d'un pays terroriste.
Plus tôt dans la semaine, M. Maliouk, 41 ans, qui dirige depuis un peu plus d'un an le SBU, avait tourné en dérision mardi un ordre d'arrestation émis contre lui par un tribunal russe, dans le cadre d'une enquête sur une explosion meurtrière en 2022 sur le pont de Crimée, qui relie la Russie à cette péninsule annexée.
La Crimée a été annexée par Moscou en 2014 mais est internationalement reconnue comme faisant partie de l'Ukraine.
Dans une interview diffusée lundi soir sur la chaîne ukrainienne ICTV, M. Maliouk avait par ailleurs donné des détails sur des attentats très médiatisés commis en Russie.
Ces échanges interviennent dans un contexte où Moscou déclare que Kiev est impliqué dans l'attaque contre une salle de concert le 22 mars dans la banlieue de Moscou, sans avoir fourni de preuves et alors que l'organisation terroriste Daech l'a revendiquée.