Les dirigeants européens, réunis en sommet à Bruxelles, se sont félicités de l'adoption de ce nouveau paquet, le 12e depuis l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février 2022.
L'UE va aussi prendre des mesures pour améliorer l'efficacité des sanctions concernant le pétrole russe.
Moscou est accusé de financer une partie de sa guerre contre l'Ukraine grâce au commerce lucratif de diamants, qui représente un chiffre d'affaires d'environ quatre à cinq milliards de dollars par an.
L'interdiction de l'UE concernera les diamants naturels ou synthétiques et les bijoux dès janvier, et les diamants russes taillés dans d'autres pays à partir de septembre 2024.
La Belgique a levé ses réticences sur ces sanctions, décidées par les pays du G7, et proposé des solutions, notamment par le biais d'un système de traçage pour les rendre efficaces sans pénaliser sa propre industrie, florissante à Anvers (nord-ouest).
Les Vingt-Sept ont également décidé d'étendre ces sanctions pétrolières au GPL, le gaz de pétrole liquéfié, au butane et au propane, utilisés notamment pour le chauffage.
Plusieurs pays (Portugal, Suède...) ont déjà sabré leurs achats de GNL russe en 2022, tandis que France, Espagne et Belgique — principaux ports d'entrée du continent— gonflaient les leurs de 55% au total, selon le think-tank IEEFA.