À quelques jours de la date limite du 30 septembre, le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, et le chef de la minorité républicaine, Mitch McConnell, ont tous deux approuvé ce projet, qui permettrait au gouvernement de continuer à fonctionner jusqu'au 17 novembre. Mais rien n'indique pour l'instant que les factions rivales des républicains de la Chambre des représentants, qui ont déclenché l'épreuve de force, approuveront à leur tour ce texte s'il est adopté par le Sénat.
Ministères mais aussi parcs nationaux, trafic aérien, certains musées et une multitude d'organismes seraient affectés, forçant des centaines de milliers de fonctionnaires au chômage technique.
McConnell a déclaré:
Fermer le gouvernement pour un différend budgétaire interne ne renforce la position politique de personne.
Cette crise budgétaire pourrait surtout avoir des répercussions directes sur la guerre en Ukraine. La Maison Blanche avait initialement réclamé que la loi de finances votée par les élus comprenne 24 milliards de dollars d'aide militaire et humanitaire pour Kiev.
Mais le déblocage d'un tel montant paraît de plus en plus incertain, au vu de la direction que prennent les tractations en coulisses: le texte qui circulait mardi au Sénat comprenait le quart de cette somme, environ 6 milliards de dollars.
Une poignée d'élus trumpistes, avec qui le président de la Chambre a dû faire nombre de compromis pour accéder au perchoir, appellent à cesser immédiatement l'aide à Kiev.