- 27.11.2024, mercredi
- 02:13
Un Palestinien prie sur le corps d'un parent, tué lors d'une frappe aérienne israélienne, à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 27 octobre 2024.
Dimanche, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est dit choqué par le nombre effroyable de morts, de blessés et de destructions dans le nord de la Bande de Gaza, critiquant les autorités israéliennes qui continuent, à quelques exceptions près, de refuser l'acheminement de l'aide humanitaire.
Il a averti que les conditions imposées aux civils palestiniens piégés dans la région étaient devenues intenables en raison des opérations militaires israéliennes dans le nord de la Bande de Gaza, selon un communiqué publié par le porte-parole de Guterres, Stephane Dujarric.
Le Secrétaire général de l'ONU a souligné la situation critique à Jabalia, Beit Lahiya et Beit Hanoun, où les civils sont piégés sous les décombres sans accès aux soins médicaux essentiels, à la nourriture ou à un abri, et a déclaré que les autorités israéliennes continuent de refuser l'acheminement de l'aide humanitaire, à
"quelques exceptions près".
Le report de la campagne de vaccination contre la polio, qui met en danger des milliers d'enfants, est particulièrement préoccupant car il met en danger des milliers d'enfants, indique le communiqué.
Soulignant que le conflit est mené avec
"peu de considération pour le droit international humanitaire"
, António Guterres a appelé à un cessez-le-feu immédiat, à la libération inconditionnelle de tous les prisonniers et à la reddition des comptes
"au nom de l'humanité"
.
Guterres a également souligné l'urgence de protéger les travailleurs humanitaires et les premiers intervenants dans la région, dont le travail vital doit être facilité et protégé.
Faisant fi des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies exigeant un cessez-le-feu immédiat, l'armée israélienne poursuit son offensive meurtrière sur la Bande Gaza depuis le 7 octobre de l'année dernière.
Depuis lors, près de 43 000 personnes ont été tuées, principalement des femmes et des enfants, et au moins 100 000 autres ont été blessées, selon les autorités sanitaires locales.
Les attaques israéliennes ont déplacé la quasi-totalité de la population du territoire, tandis qu'un blocus permanent a entraîné de graves pénuries de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments.
Israël est également poursuivi pour génocide devant la Cour internationale de justice pour ses agissements dans la Bande de Gaza.
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