Le ministre japonais des Affaires étrangères, Takeshi Iwaya, se rendra à Séoul lundi pour des discussions avec son homologue sud-coréen, Cho Tae-yul, alors que la Corée du Sud est confrontée à une crise politique majeure à la suite d’un décret de loi martiale avorté.
Contexte de la crise politique en Corée du Sud
Avant que le président Yoon Suk Yeol ne décrète la loi martiale, une décision qui a conduit à sa destitution, le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba avait prévu de se rendre à Séoul début janvier.
Han, nommé président par intérim après la destitution de Yoon, a lui aussi été démis de ses fonctions. Il a été remplacé par le ministre des Finances, Choi Sang-mok, qui dirige actuellement les affaires d'État en tant que président par intérim.
Depuis, le climat politique reste chaotique à Séoul, avec des agences gouvernementales en conflit alors que les enquêteurs tentent de détenir Yoon.
Relations bilatérales et enjeux régionaux
Sous la présidence de Yoon, Séoul s'est rapproché de Washington et de Tokyo dans le cadre d'une alliance trilatérale visant à contrer l'influence croissante de la Chine dans la région Asie-Pacifique et à gérer les tensions sécuritaires sur la péninsule coréenne.
Cette année marque également le 60ᵉ anniversaire de la normalisation des relations entre les deux pays. Les deux ministres devraient aborder la possibilité d'organiser un sommet trilatéral avec leur homologue chinois.