Des éoliennes au Lake Turkana Wind Power, dans le district de Loiyangalani, dans le comté de Marsabit. La ferme dispose de 365 turbines (type Vestas V52), chacune d'une capacité de 850 kW. Le parc éolien fournit une énergie fiable et à faible coût au réseau national du Kenya. Crédit Photo: SIMON MAINA / AFP
Le Kenya vise le développement de son industrie énergétique à travers sa nouvelle loi sur les partenariats public-privé (PPP).
Au Kenya, les acteurs du secteur de l’énergie réfléchissent sur leur avenir après l’adoption de la loi sur les partenariats public-privé (PPP). Au cours d’un atelier organisé par la Banque africaine de développement (Bad) et la compagnie nationale d’électricité Kenya Electricity Transmission Company (Ketraco), ils ont recommandé aux autorités
la vulgarisation de la loi pour
"offrir une meilleure compréhension"
du développement de lignes de transport via les PPP et
"établir des synergies clés"
pouvant aider à catalyser le développement de partenariats, explique un communiqué reçu lundi à la presse.
Promulguée en décembre 2021, cette nouvelle loi reconnaît la nécessité d’accroître la participation du secteur privé au financement, à la construction, au développement, à l’exploitation ou à l’entretien des projets d’infrastructure ou de développement. Concernant le secteur de l’énergie, les PPP contribueront notamment à développer des lignes de production et de transport.
Selon la Bad, la Ketraco l’avait
pour organiser cet atelier en vue d’examiner le texte législatif et aider à acquérir les connaissances et la compréhension nécessaires pour accélérer le développement de projets de transport d’électricité privés au Kenya.
"Une partie de notre devoir de diligence initial a indiqué qu’il y avait un manque de connaissances au sein de l’équipe de mise en œuvre du projet PPP
(de Ketraco)
et, plus largement, un besoin de clarté sur la gestion des principaux intervenants dans l’évaluation, la passation de marchés et la structuration des PPP de lignes de transport ",
a expliqué Angela Nalikka, responsable du développement de solutions de systèmes électriques à la Bad.
"L’institution est très certainement la mieux placée pour impliquer les parties prenantes et nous sommes reconnaissants à la Banque africaine de développement pour sa contribution"
, a reconnu John Mativo, directeur général des services de développement de projets à Ketraco.
Outre des membres des organismes du secteur de l’électricité kenyan et des organisations de développement, l’événement a réuni des représentants du ministère de l’Énergie, de l’Autorité kényane de régulation de l’énergie et du pétrole, de la Kenya Electricity Generation Limited (KENGEN) et de la Société financière internationale (SFI).