En décembre, Séoul a imposé une série de restrictions sanitaires pour les voyageurs en provenance de la Chine continentale, notamment des restrictions en matière de visas, de vols et l'obligation de présenter des tests de dépistage, invoquant une recrudescence des cas de Covid-19 en Chine.
Les voyageurs en provenance de Chine doivent désormais fournir un test PCR négatif effectué dans les 48 heures précédant l'embarquement à destination de la Corée du Sud ou un test antigène négatif effectué dans les 24 heures précédant le départ.
Selon les chiffres officiels, 2.224 ressortissants chinois munis de visas de court séjour ont atterri en Corée du Sud depuis le 2 janvier, et 17,5% d'entre eux ont été testés positifs à leur arrivée.
Séoul a également restreint la délivrance de visas de court séjour aux ressortissants chinois, à l'exception des fonctionnaires, des diplomates et des personnes ayant des objectifs humanitaires et commerciaux cruciaux, jusqu'à fin janvier.
Séoul a également réduit le nombre de vols en provenance de Chine, qui doivent en outre désormais atterrir uniquement à l'aéroport international d'Incheon, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Séoul.
L'île de Jeju, au sud du pays, qui dispose de son propre aéroport international et d'un régime d'entrée distinct pour les visas, était une destination touristique populaire pour les ressortissants chinois avant la pandémie.
Le nombre de touristes chinois dans le pays est passé de 6,02 millions en 2019 à 200.000 de janvier à novembre en 2022, ne représentant plus que 7,5% des touristes étrangers, a indiqué à l'AFP le ministère sud-coréen de la Culture.