Le jeune élu de l'Ohio va prononcer un discours devant les médias du monde entier, lors d'une nouvelle soirée en prime-time de la grand-messe du parti.
L'homme de 39 ans, auteur à succès, a été propulsé sur le devant de la scène quand Donald Trump a annoncé lundi le choisir comme colistier pour la course à la Maison Blanche, mettant fin à des semaines de suspense.
Pour un candidat à la présidentielle, ce choix répond souvent à l'objectif de séduire de nouveaux électeurs, ou de compenser des faiblesses identifiées en termes d'image ou de programme.
Au Sénat américain, ce grand brun au regard bleu perçant s'est en effet illustré par son opposition farouche à l'aide à l'Ukraine, exigeant que ces fonds soient alloués plutôt à la lutte contre l'immigration illégale.
Mais une qualité a peut-être compté plus que tout pour expliquer sa sélection par le candidat républicain: la loyauté.
Cette attaque a sans surprise chamboulé la convention de Milwaukee, dont l'objectif était avant tout de désigner Donald Trump comme le candidat des républicains à la présidentielle du 5 novembre.
Les images du septuagénaire, se présentant poing levé et pansement sur l'oreille dans une salle tapissée de rouge et bleu, sont déjà historiques.
Certains de ses partisans l'ont aussitôt imité, déambulant eux aussi dans les travées du complexe sportif de Milwaukee avec un petit carré blanc cachant leur pavillon auditif.
Mais le point d'orgue de cette grand-messe, minutieusement chorégraphiée, viendra jeudi quand Donald Trump acceptera formellement l'investiture de son parti.
L'occasion d'une fête spectaculaire, ponctuée par le traditionnel lâcher de milliers de ballons rouges, blancs et bleus.
Cela sera la première fois que le républicain parlera sur scène depuis qu'il a échappé à cette tentative d'assassinat.
J.D Vance prendra place à ses côtés sur l'estrade.