Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a promis, mercredi, de continuer à prendre d'assaut la mosquée Al-Aqsa, un jour après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a rencontré le roi Abdallah II de Jordanie dans la capitale, Amman.
"Avec tout le respect que je dois à la Jordanie, Israël est un État indépendant. Je suis allé au Haram (mosquée Al-Aqsa) et je continuerai à monter au Haram,"
a déclaré Ben Gvir, chef du parti d'extrême droite Jewish Power, à la chaîne publique Israel Broadcasting Corporation.
Ben Gvir avait précédemment pris d'assaut la mosquée Al-Aqsa le 3 janvier, ce qui avait conduit à une condamnation palestinienne, arabe et islamique et à des critiques internationales.
Le bureau du Premier ministre israélien n'a pas mentionné la question de la mosquée Al-Aqsa dans le communiqué publié après la rencontre de Netanyahou avec le roi Abdallah, mardi, qui n'a pas été annoncée à l'avance.
Néanmoins, Israel Broadcasting Corporation a indiqué qu'il semble que Netanyahou ait promis de maintenir le statu quo dans les lieux saints.
La Cour royale jordanienne a déclaré dans un communiqué après la réunion que le roi de Jordanie
"a souligné la nécessité de respecter le statu quo historique et juridique dans la sainte mosquée Al-Aqsa / Al-Haram Al-Sharif et de ne pas lui porter préjudice".
Le roi a également souligné, selon le communiqué, la nécessité de respecter le calme et d'arrêter les actes de violence afin d'ouvrir la voie à un horizon politique pour le processus de paix, notant la nécessité d'arrêter toutes les mesures qui compromettent les chances de paix.
Le département des dotations islamiques à Jérusalem, affilié au ministère jordanien des dotations, est responsable de la gestion des affaires de la mosquée Al-Aqsa.
Depuis 2003, la police israélienne a unilatéralement autorisé aux extrémistes israéliens de prendre d'assaut la mosquée Al-Aqsa.
Le Département des dotations islamiques à Jérusalem s'oppose aux incursions et appelle à leur cessation, mais sans réponse du gouvernement israélien.
#Palestine
#israel
#conflit