Le Premier ministre Benyamin Netanyahu a donné son accord aux recommandations du ministre de la Sécurité nationale d'extrême droite, Itamar Ben-Gvir, alors même que l'agence de sécurité du pays a averti que les restrictions d'accès des Palestiniens à la mosquée Al-Aqsa pendant le ramadan risquaient de jeter de l'huile sur le feu.
Le gouvernement de Netanyahu prendra une décision officielle à ce sujet dans les prochains jours, a affirmé le média.
Depuis le début de la guerre dans la Bande de Gaza, la police israélienne a restreint l'accès des musulmans palestiniens à la mosquée Al-Aqsa, en particulier le vendredi.
Malgré ces restrictions, et pour la première fois depuis le début de la guerre, quelque 25 000 fidèles palestiniens ont pu entrer dans la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est, vendredi dernier, pour y accomplir la prière du vendredi.
Israël a lancé une offensive contre la Bande de Gaza depuis l'attaque menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien, Hamas, qui aurait coûté la vie à près de 1 200 israéliens, selon les autorités de Tel-Aviv.
Les frappes israéliennes qui ont suivi ont, à ce jour, fait près de 29 000 morts, essentiellement des femmes et des enfants, poussé 85 % de la population de l'enclave à se déplacer à l'intérieur du territoire, dans un contexte de pénurie de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures de la Bande de Gaza ont été endommagées ou détruites, d'après les Nations unies.
À la lumière de ces exactions, Israël est poursuivi devant la Cour internationale de justice pour crime de génocide. Un arrêt rendu en janvier a ordonné à Tel-Aviv de mettre fin aux actes à caractère génocidaire et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire aux civils de la Bande de Gaza.