Ces déclarations interviennent alors que les tensions à la frontière israélo-libanaise s'intensifient, et que des bombardements aériens massifs ont déjà causé des pertes humaines considérables.
D’après plusieurs sources médiatiques israéliennes, une opération au sol pourrait suivre dans les jours à venir, dans un contexte de forte escalade militaire. Naim Qassem, le secrétaire général adjoint du Hezbollah, a indiqué que le groupe était prêt à élire un nouveau leader et qu’il résisterait à toute invasion israélienne.
Par ailleurs, l'armée israélienne a instauré une zone militaire fermée le long de la frontière, interdisant l'accès à plusieurs colonies du nord d'Israël. La veille, des frappes israéliennes ont ciblé des quartiers de la banlieue sud de Beyrouth, quelques minutes après des ordres d’évacuation émis pour les habitants de ces zones, en raison de la proximité des cibles liées au Hezbollah.
Depuis le début de l'offensive israélienne contre Gaza en octobre dernier, qui a fait près de 41 600 morts, principalement des femmes et des enfants, le conflit s'est étendu au Liban.
La communauté internationale redoute désormais une escalade qui pourrait entraîner une guerre régionale plus vaste, avec des implications non seulement pour le Liban mais aussi pour la Syrie et d'autres pays voisins. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer l’ampleur de cette nouvelle phase de la guerre.