Il a ajouté que le Liban est prêt à envoyer son armée dans la région sud en coordination avec la mission de maintien de la paix de l'ONU (FINUL).
Plusieurs rapports des médias israéliens évoquent une éventuelle opération terrestre dans le sud du Liban, alors que des frappes aériennes massives se poursuivent à travers le pays.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a déclaré jeudi que Tel Aviv n'accepterait un cessez-le-feu au Liban que lorsque le Hezbollah serait repoussé au nord du fleuve Litani et désarmé.
Le Premier ministre libanais a annoncé qu'il rencontrerait mardi des représentants des pays donateurs pour demander une aide pour le Liban.
Il a également souligné l'importance d'élire un nouveau président pour le Liban grâce à un consensus entre toutes les parties.
Mikati a noté que Berri l'avait assuré qu'il convoquerait une session parlementaire pour élire un Président consensuel dès qu'un cessez-le-feu avec Israël serait obtenu.
Mikati a eu des entretiens à Beyrouth jeudi matin avec le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.
Plusieurs commandants du Hezbollah, y compris son leader Hassan Nasrallah, ont été tués lors de l'offensive israélienne.
Le Hezbollah et Israël sont engagés dans des combats transfrontaliers depuis le début de la guerre d'Israël contre Gaza, qui a tué près de 41 600 personnes, principalement des femmes et des enfants, à la suite d'une attaque transfrontalière menée par le groupe palestinien Hamas le 7 octobre de l'année dernière.
La communauté internationale a averti que les attaques israéliennes au Liban pourraient entraîner une escalade du conflit de Gaza en une guerre régionale plus large.