Le projet de loi a été approuvé à 61 voix contre 52 à la Knesset, qui compte 120 sièges, selon un communiqué publié par l’assemblée. Il doit néanmoins faire l'objet de trois lectures pour entrer en vigueur.
Le texte donne la possibilité de restreindre les conditions dans lesquelles la Cour suprême peut assumer son rôle en matière de contrôle judiciaire et sa capacité à se prononcer sur les lois approuvées par la Knesset. Une clause dérogatoire qui permet ainsi d’éviter le contrôle de la plus haute juridiction israélienne.
Proposée par le ministre de la Justice, Yariv Levin, cette réforme, si elle est adoptée, constituerait le changement le plus radical jamais opéré dans le système gouvernemental israélien.
Toutefois, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui est jugé pour corruption, insiste sur le fait que son projet judiciaire renforcera la démocratie.