Parmi ceux dont les candidatures ont été approuvées par le Conseil des gardiens de la Constitution, figurent l'ancien président du Parlement Mohammad Bagher Ghalibaf et l'ancien négociateur nucléaire Saïd Jalili, deux personnalités politiques conservatrices de premier plan.
Parmi les autres candidats figurent l'ancien député Masoud Pezeshkian, l'ancien ministre Mostafa Pourmohamadi, le maire de Téhéran Alireza Zakani et l'ancien député Amir Hossein Ghazizadeh Hashemi.
La candidature de l'ancien vice-président Eshaq Jahangiri, qui était pressenti comme le principal candidat réformateur, a été rejetée par l'organe de supervision des élections.
Ali Larijani, ancien président du Parlement, considéré comme soutenu par le camp réformateur, n'a pas non plus été retenu.
Jahangiri et Larijani avaient tous deux été disqualifiés par le conseil de 12 membres lors de l'élection présidentielle de 2021, lorsqu'Abdolnasser Hemmati était le seul candidat réformateur face à Ebrahim Raïssi.
Hemmati, qui était à nouveau en lice cette année, a également vu sa candidature rejetée.
Les spéculations vont bon train sur le fait que Ghalibaf, qui a été réélu président du parlement à la fin du mois dernier, sera la principale figure conservatrice après les débats présidentiels, car il jouit d'un fort soutien de la part des députés.
Du côté des réformistes, Pezeshkian est susceptible d'être le principal candidat.
Le scrutin présidentiel anticipé se tiendra le 28 juin. Il fait suite au décès du président Raïssi dans un accident d'hélicoptère survenu le 19 mai dans le nord-ouest de l'Iran.
Les candidats qualifiés disposeront de deux semaines pour faire campagne avant le scrutin.