Le nord et l'est du pays ont connu cette semaine des températures allant jusqu'à 46 degrés. Les autorités sanitaires ont rapporté des hospitalisations et des décès dus à des coups de chaleur.
Le Conseil indien de la recherche médicale a été chargé d'élaborer des plans à court et à long terme pour éviter à l'avenir les décès dus à la canicule et aux coups de chaleur.
Des responsables des services chargés de gérer les situations de catastrophe de l'Etat du Bihar ont confirmé mardi que neuf personnes étaient décédées à cause de la canicule.
Le directeur des services de santé de l'Etat du Bihar Sanjay Kumar Singh a indiqué que 375 personnes avaient été hospitalisées pour des pathologies dues à la chaleur.
Des responsables de l'Etat d'Uttar Pradesh (nord) enquêtaient sur une soixantaine de décès attribués par les médias à la vague de chaleur dans le district de Ballia.
Cependant le vice-ministre de la Santé Mayankeshwar Sharan Singh a souligné qu'il n'était pas possible d'affirmer que la canicule était responsable de ces décès, certaines victimes ayant souffert d'autres maladies.
Une étude scientifique internationale réalisée par 22 climatologues de l'initiative "World Weather Attribution" (WWA), a affirmé que le changement climatique avait rendu les canicules extrêmes qui ont affecté l'Inde dès avril au moins 30 fois plus probables dans ce pays et d'autres comme le Bangladesh, le Laos et la Thaïlande.
L'Inde dépend fortement des sources d'énergie fossiles pour son économie.