Selon un communiqué de l'OMS, le nombre de cas confirmés en laboratoire s'élève à 15, dont 6 nouveaux cas en Guinée équatoriale.
L'OMS, selon le communiqué, continue de soutenir le ministère de la Santé de la Guinée équatoriale par le renforcement de différentes interventions.
Le 30 mars, l'OMS a estimé que le risque pour la santé publique posé par cette épidémie était très élevé au niveau national, élevé au niveau sous-régional, modéré au niveau régional et faible au niveau mondial, et a recommandé des restrictions sur les voyages internationaux ou les échanges commerciaux avec la Guinée équatoriale.
Le virus de Marburg, qui serait un proche parent d'Ebola, a été détecté pour la première fois en 1967 dans un laboratoire de Marburg, en Allemagne.
Il se transmet par les chauves-souris frugivores, se transmet également à l'homme par les fluides corporels ou par contact avec des personnes infectées. Les symptômes tels qu'une forte fièvre, de violents maux de tête, une faiblesse et des vomissements apparaissent soudainement chez les personnes infectées, et de nombreux patients développent des symptômes hémorragiques graves dans les 7 jours.
Il n'existe ni vaccin ni traitement particulier et le virus peut entraîner un taux de mortalité allant jusqu'à 90 %.
90% des 252 personnes infectées par le virus de Marburg sont décédées au cours de l'épidémie qui a frappé l'Angola en 2005.