Face à eux, l'ex-ministre de l'Agriculture Owusu Afriyie Akoto et l'ancien député Francis Addai-Nimoh font figure d'outsiders.
La crise économique actuelle est la plus grave qu'ait connue le pays depuis des décennies, voyant l'inflation augmenter de 40% sur un an. Début octobre, des centaines de membres de l'opposition avaient manifesté dans les rues de la capitale pour protester contre la crise économique et la gestion du gouvernement.
Le président Nana Akufo-Addo, élu en 2017 sous les couleurs du NPP et dont les deux mandats successifs autorisés par la Constitution touchent à leur fin, a été contraint de se tourner l'année dernière vers le FMI, afin de repousser le spectre d'un défaut de paiement évoqué par certains économistes. Il a ainsi passé un accord avec l'institution financière sur 3 milliards de dollars.
Le candidat qu'élira le NPP samedi affrontera en 2024 l'opposant John Dramani Mahama, 64 ans, ancien président de 2012 à 2017, qui été choisi en mai pour porter à nouveau les couleurs de son parti, le Congrès national démocratique (NDC).
Depuis l'entrée du pays dans le multipartisme en 1992, les alternances politiques se sont faites pacifiquement au Ghana.