Des témoins sur place ont confirmé entendre des bombardements, dans cet endroit où des dizaines de milliers de déplacés se trouvent.
Les autorités israéliennes ont appelé les habitants à rester chez eux, alors que des témoins sur place ont déclaré que des drones tiraient sur les personnes dans les rues près de l'hôpital.
Depuis le début de la guerre, l'armée israélienne accuse le Hamas d'utiliser des établissements de santé comme bases de commandement. Elle était déjà entrée dans l'hôpital Al-Chifa le 15 novembre, affirmant y avoir trouvé des munitions et des armes du Hamas, ce que le mouvement a nié.
Les États-Unis, le Qatar et l'Égypte, en tant que pays médiateurs, tentent de parvenir à une nouvelle trêve après celle de fin novembre. Le Premier ministre israélien Netanyahu a déclaré qu'il n'accepterait pas un accord qui affaiblirait Israël et le rendrait incapable de se défendre.
De son côté, le Hamas a proposé une trêve de six semaines, demandant la libération de 42 otages en échange de 20 à 50 prisonniers palestiniens par otage relâché, ainsi que le retrait de l'armée des zones peuplées, le retour des déplacés et l'entrée quotidienne de 500 camions d'aide à Gaza.
Israël contrôle l'entrée des aides terrestres à Gaza, qui reste insuffisante par rapport aux besoins de la population. Selon l'ONG Oxfam, Israël empêche délibérément l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza, en violation du droit humanitaire international.
La communauté internationale redoute une escalade des violences. Washington, principal allié d'Israël, a réaffirmé son opposition à toute offensive à Rafah qui mettrait en péril les civils réfugiés.