Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a déclaré mercredi qu'il cherchait à entraver les négociations sur un cessez-le-feu et un échange de prisonniers avec le Hamas.
Alors que les responsables israéliens accusent le Hamas de les avoir tués, le groupe palestinien affirme que les six ont été tués par des frappes israéliennes à Gaza.
Ben-Gvir a menacé à plusieurs reprises de faire tomber le gouvernement du Premier ministre Benyamin Netanyahu en cas d'accord sur un cessez-le-feu avec le Hamas.
Israël estime que plus de 100 otages sont toujours détenus par le Hamas à Gaza, certains d’entre eux ayant déjà été tués, selon des informations non confirmées.
Depuis des mois, les États-Unis, le Qatar et l’Égypte tentent de parvenir à un accord entre Israël et le Hamas pour garantir un échange de prisonniers, un cessez-le-feu et permettre l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza. Mais les efforts de médiation sont au point mort en raison du refus de Netanyahu de satisfaire les demandes du Hamas pour arrêter la guerre.
Israël poursuit son offensive brutale sur la bande de Gaza depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre, malgré une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat.
Plus de 40 800 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués depuis, et près de 94 300 autres ont été blessés, selon les autorités sanitaires locales.
Un blocus continu de l’enclave a entraîné de graves pénuries alimentaires, d'eau potable et de médicaments, laissant une grande partie de la région en ruines.
Israël est accusé de génocide pour ses actions à Gaza devant la Cour internationale de justice.