Environ 10.000 personnes se sont rassemblées mercredi dans le centre d'Athènes en solidarité avec les Palestiniens avant de se diriger vers l'ambassade d'Israël, a indiqué la police à la presse.
Le Premier ministre grec, Kyriákos Mitsotákis a déclaré à la chaîne de télévision ANT1:
Israël est tenu de respecter le droit international et de réagir conformément aux règles des conflits armés.
De la même façon, des centaines de personnes se sont mobilisés en fin d'après-midi à Lisbonne pour manifester leur soutien au peuple palestinien et réclamer la paix au Moyen-Orient.
Il faut reconnaître les droits des Palestiniens.
Au moins 471 personnes ont été tuées et 342 autres blessées, mardi, lors de la frappe aérienne israélienne contre l'hôpital Al-Ahli Baptiste à Gaza, a déclaré mercredi le ministère de la Santé de Gaza.
Certains manifestants ont allumé des bougies et déposé des fleurs au cours du rassemblement, qui s'est déroulé sous la pluie. Après avoir observé une minute de silence pour les victimes, un groupe de personnes a fait une prière.
Annabel, une manifestante qui a préféré ne donner que son prénom, a déclaré à Anadolu que le gouvernement britannique ne parlait pas en leur nom.
Gaza traverse une grave crise humanitaire: il n'y a plus d'électricité, tandis que l'eau, la nourriture, le carburant et les fournitures médicales viennent à manquer.
Les hostilités ont commencé le 7 octobre, lorsque le mouvement de résistance palestinien Hamas a lancé l'opération "Déluge d'Al-Aqsa", une attaque surprise sur plusieurs fronts comprenant un barrage de tirs de roquettes et des infiltrations en Israël par voie terrestre, maritime et aérienne.
Le Hamas a déclaré que cette incursion était une riposte à la prise d'assaut de la mosquée Al-Aqsa et aux violences répétées des colons israéliens à l'encontre des Palestiniens.
L'armée israélienne a réagi en menant des frappes contre des cibles du Hamas dans la Bande de Gaza, dans le cadre d'une opération baptisée "Épée de fer".