Le 3 mai, un adolescent de 13 ans est accusé d'avoir assassiné huit élèves et un garde dans l'école qu'il fréquentait dans le centre de Belgrade.
Sept personnes, six élèves et une enseignante, avaient également été blessées dans la fusillade, dont l'adolescente décédée lundi qui avait été hospitalisée en urgence.
Son âge n'a pas été révélé par les autorités. Les autres élèves tués ou blessés durant la fusillade avaient entre 11 et 14 ans.
Moins de 48 heures après la tragédie, le pays des Balkans avait été secoué par une nouvelle fusillade, lorsqu'un homme de 21 ans avait assassiné par balles huit personnes dans des villages proches de Belgrade.
Depuis, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de la capitale serbe pour demander la démission du ministre de l'Intérieur et du patron des renseignement ainsi que la régulation des contenus violents dans les médias.
Selon le projet de recherche Small Arms Survey (SAS), 39% des habitants de la Serbie possèdent une arme à feu, taux le plus élevé d'Europe.
Le président serbe Aleksandar Vucic a promis un plan de désarmement à grande échelle de la population tandis que la police a été déployée autour des écoles du pays.
Les autorités ont annoncé que les permis de ports d'armes seraient passés en revue et leur nombre fortement réduit. Parallèlement, les détenteurs d'armes illégales ont un mois à compter du 8 mai pour remettre leurs armes aux autorités sans faire l'objet de poursuites.
D'après les autorités, environ 13.500 armes ont été rendues pour l'instant.