
La République démocratique du Congo (RDC) a durci le ton vendredi devant le Conseil de sécurité des Nations unies, appelant la communauté internationale à faire respecter sans ambiguïté les principes de souveraineté et de paix, alors que les combats se poursuivent dans l’est du pays malgré les initiatives diplomatiques récentes.
De son côté, le secrétaire général adjoint de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix, a dressé un tableau alarmant de la situation sécuritaire et humanitaire. Il a mis en garde contre un risque réel de fragmentation de la RDC, évoquant l’expansion territoriale de l’AFC/M23, l’établissement d’administrations parallèles et la régionalisation croissante du conflit, notamment au Sud-Kivu et au Nord-Kivu. Les récentes offensives ont provoqué des déplacements massifs de population, y compris vers les pays voisins, et aggravé une crise humanitaire déjà sévère.
L’ambassadeur du Rwanda a rejeté ces accusations, affirmant que la menace des FDLR justifiait les préoccupations sécuritaires de Kigali et saluant les efforts de médiation en cours.











