Coup d'envoi d'exercices militaires annuels USA-Corée du Sud, sous le signe des "menaces nord-coréennes"

09:5019/08/2024, Pazartesi
AFP
Les soldats sud-coréens participant à un exercice d'assaut aérien sur un terrain d'entraînement à Jangseong, dans le cadre des exercices militaires conjoints annuels Ulchi Freedom Shield entre la Corée du Sud et les États-Unis, le 31 août 2023.
Crédit Photo : Handout / Ministère sud-coréen de la Défense / AFP (Archives)
Les soldats sud-coréens participant à un exercice d'assaut aérien sur un terrain d'entraînement à Jangseong, dans le cadre des exercices militaires conjoints annuels Ulchi Freedom Shield entre la Corée du Sud et les États-Unis, le 31 août 2023.

Les États-Unis et la Corée du Sud ont lancé lundi leurs exercices militaires annuels, "Ulchi Freedom Shield", dans un contexte de tensions accrues avec la Corée du Nord.

Ces manœuvres, prévues jusqu'au 29 août, sont conçues pour répondre à des menaces réalistes, y compris les missiles nord-coréens et les tentatives de brouillage GPS, a déclaré l'état-major interarmées de Séoul.


L'objectif des exercices est de renforcer la capacité des alliés à dissuader et à se défendre contre les armes de destruction massive. Environ 19.000 soldats sud-coréens sont mobilisés pour ces opérations, selon le ministère de la Défense sud-coréen.

Parallèlement, Séoul organise des exercices de défense civile pour se préparer à d'éventuelles attaques de drones et à de nouveaux envois de ballons remplis d'immondices par Pyongyang. Ces derniers mois, la Corée du Nord a intensifié ses provocations, notamment par le lancement de ballons-poubelles et des tentatives de brouillage GPS.


"Nous faisons face aux provocations nord-coréennes les plus téméraires et irrationnelles au monde"
, a déclaré le président sud-coréen Yoon Suk Yeol lors d'une réunion du cabinet. Il a souligné l'importance de ces exercices dans un contexte de menaces croissantes.

Les médias d'État nord-coréens ont vivement critiqué ces manœuvres, les qualifiant de
"dangereuses et graves"
, et ont averti qu'elles pourraient déclencher une
"guerre thermonucléaire"
. Le chef de l'état-major interarmées de Séoul, Kim Myung-soo, a déclaré que Pyongyang pourrait utiliser ces exercices comme prétexte pour des provocations imprévisibles.

Washington, principal allié de Séoul en matière de sécurité, maintient environ 28.500 soldats en Corée du Sud pour la protéger de son voisin doté de l'arme nucléaire.


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