L'administration du président Joe Biden, tout en soutenant Israël, a fait miroiter à ce pays une normalisation des relations avec l'Arabie saoudite, ce qui pourrait changer la donne dans la région, le royaume du Golfe étant le gardien des deux lieux les plus saints de l'islam.
Même si l'administration Biden parvient à un accord avec l'Arabie saoudite, il reste à voir s'il pourra être adopté par le Congrès, où les législateurs, en particulier ceux du parti démocrate de M. Biden, se sont montrés critiques à l'égard du royaume pour des raisons liées aux droits humains.
M. Blinken devait rencontrer lundi soir le dirigeant de facto de l'Arabie saoudite, le prince héritier Mohammed ben Salmane, pour parler davantage de la normalisation.
C'est le premier voyage de M. Blinken dans la région depuis l'attaque lancée à la mi-avril par l'Iran avec des drones et des missiles contre Israël.
Le 1er avril, une frappe attribuée à Israël a visé le consulat iranien à Damas en Syrie, tuant notamment sept membres des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique du régime iranien, parmi lesquels deux hauts gradés.
L'Iran a mené en représailles une attaque sans précédent contre Israël le 13 avril. Une semaine plus tard, une attaque imputée à Israël a visé le centre de l'Iran. Téhéran l'a minimisée.
Il a indiqué que les États-Unis organiseraient dans les semaines à venir des discussions avec le Conseil de coopération du Golfe (CCG), composé de six monarchies arabes, sur l'intégration de la défense aérienne et antimissile et sur le renforcement de la sécurité maritime.
Les États-Unis entretiennent déjà des relations militaires étroites avec tous ces pays mais les relations au sein de ce bloc ont connu des hauts et des bas.