Le baril de Brent de référence internationale s'est échangé à 87,69 dollars le baril à 10 h 04, heure locale (07 h 04 GMT), avec une hausse de 0,16 % par rapport au cours de clôture des échanges du mercredi qui se sont conclus à 87,55 dollars le baril.
Le baril de Brent avait atteint son seuil le plus haut depuis le 27 janvier, avec un resserrement de l'offre mondiale, lorsque l'Arabie saoudite et la Russie avaient imposé des réductions de la production et des exportations qui ont été reconduites jusqu'au mois de septembre, avec la possibilité de nouvelles réductions à l'avenir.
Cependant, les données rendues publiques dans la journée du mercredi par l'Energy Information Administration (EIA) des États-Unis ont montré que les stocks commerciaux américains de pétrole brut avaient augmenté de 5,9 millions de barils au cours de la semaine du 4 août, atténuant la tendance à la hausse des cours dans les échanges matinaux des bourses asiatiques.
La morosité des données dans le premier pays consommateur de pétrole au monde (États-Unis) reflète la faiblesse de la demande après la dégradation de certaines petites et moyennes banques américaines par l'agence mondiale de notation de crédit Moody's, sachant que d'autres institutions pourraient également subir ce même sort.
Les investisseurs attendent désormais les données de l'indice des prix à la consommation aux États-Unis pour le mois de juillet, dont la parution est prévue dans la journée de ce jeudi, qui devraient fournir un aperçu de la prochaine décision monétaire de la Réserve fédérale américaine sur les taux d'intérêt.
La Chine a affiché des données baissières durant plusieurs jours consécutifs, avec un recul de l'indice des prix à la production (IPP) et de l'indice des prix à la consommation (IPC) au-delà des prévisions, intensifiant ainsi les inquiétudes déflationnistes. Les importations chinoises de pétrole brut ont également chuté de 18,8 % sur une base mensuelle en juillet, à hauteur d’environ 10,29 millions de barils par jour (bpj).