La rencontre s'est tenue à huis-clos en marge du dernier jour du sommet du G-20.
En juillet dernier, Ankara et Le Caire ont renforcé leurs liens diplomatiques et nommé des ambassadeurs.
Les liens entre les deux pays étaient au niveau des chargés d'affaires depuis 2013.
Le soutien de l'administration égyptienne aux investisseurs et aux entreprises turques est essentiel, a souligné Erdogan, ajoutant qu'Ankara attache de l'importance à la relance de la coopération dans les domaines du GNL, de l'énergie nucléaire, de la culture et de l'éducation.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, le chef des services de renseignement, Ibrahim Kalin, le directeur de la Communication, Fahrettin Altun, et les principaux conseillers d'Erdogan, Akif Cagatay Kilic et Sefer Turan, ont également assisté à la réunion.
Abdel Fattah Al-Sissi fait partie des dirigeants ayant adressé un message de condoléances à Recep Tayyip Erdogan après les tremblements de terre dévastateurs survenus le 6 février dans le sud de la Türkiye.
Bien que l'Égypte ne soit pas membre du G-20, Abdel Fattah al-Sissi fait partie des dirigeants d'autres pays invités au sommet par l'Inde aux côtés de ceux du Bangladesh, des Pays-Bas, du Nigeria, de l'île Maurice, d'Oman, de Singapour, de l'Espagne et des Émirats arabes unis.
Le président turc a également rencontré le président du Conseil européen, Charles Michel. Les discussions se sont déroulées à huis-clos.
La Türkiye a soumis sa candidature à l'adhésion à l'UE en 1987 et a le statut de pays candidat depuis 1999.
Les négociations en vue d'une adhésion à part entière de la Türkiye ont débuté en octobre 2005, mais sont restées au point mort ces dernières années en raison des obstacles politiques érigés par certains pays.