Cavusoglu: The Economist s'immisce dans nos affaires intérieures d'une manière impudente

10:195/05/2023, vendredi
MAJ: 5/05/2023, vendredi
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Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu. Crédit photo: AA
Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu. Crédit photo: AA

Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a déclaré, à propos de l’article paru dans le magazine britannique The Economist au sujet des élections en Türkiye et ciblant le président Recep Tayyip Erdogan, "Ils veulent décider au nom de la nation turque et essaient de lui donner des conseils".

Cavusoglu s'est exprimé jeudi lors de sa visite à la Chambre de commerce et d'industrie d'Alanya, dans le sud de la Türkiye.


Dans son dernier numéro publié avec en Une
"L'élection la plus importante de 2023", le magazine d'actualité britannique The Economist cherche une nouvelle fois à donner des directives concernant les élections en Türkiye.

"Dans le dossier spécial, il est dit de manière répétitive, 'Erdogan devrait partir'. Ils prennent des décisions au nom de la nation turque ou essaient de lui donner des conseils. Pourquoi Erdogan devrait-il partir ? Quel mal vous a-t-il fait ? Quel mal a-t-il fait à l'Angleterre ?",
s’est interrogé le chef de la diplomatie turque avant d’ajouter
:

"Aujourd'hui, sans Erdogan, le monde connaîtrait une crise alimentaire. Aujourd'hui, sans la Türkiye, la sécurité de l'Europe serait en danger. Pourquoi s'ingérer dans la politique intérieure d'un pays ? Pourquoi l'Allemagne ne nous a-t-elle pas autorisé à ouvrir des bureaux de vote aux endroits où nous avions obtenu l'autorisation du Conseil électoral suprême ? Tout cela, c'est de l'ingérence."

En réaction à la Une du The Economist, Cavusoglu a retiré un article qu’il avait écrit et qui devait être publié dans le prochain numéro.

"Je retire mon article maintenant. Nous n'avons rien à voir avec ceux qui s'immiscent dans les affaires intérieures de la Türkiye d'une manière aussi impudente. Mais le 14 mai, notre nation leur donnera sa réponse",
a-t-il conclu.

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