- 27.11.2024, mercredi
- 12:24
Un homme marche devant le siège de la société japonaise SoftBank Group à Tokyo, le 7 août 2024.
OpenAI, créateur de l’interface d’intelligence artificielle (IA) générative ChatGPT, permettra à ses employés de vendre pour "environ 1,5 milliard de dollars" d’actions à SoftBank Group, selon une information rapportée mercredi par la chaîne CNBC et confirmée à l’AFP par une source proche du dossier.
Ce nouvel investissement s’ajouterait aux 500 millions de dollars déjà injectés par SoftBank dans la start-up américaine cet automne. Le conglomérat japonais, dirigé par le milliardaire Masayoshi Son, cherche à renforcer sa présence au capital d’OpenAI, une stratégie appuyée par l’offre publique d’achat soumise aux employés.
Une participation croissante
Une participation croissante
Les employés d’OpenAI ont jusqu’au 24 décembre pour décider de céder les titres reçus dans le cadre de leur travail. Le prix de l’action, fixé à 210 dollars, reflète la valorisation de 157 milliards de dollars atteinte lors de la dernière levée de fonds d’OpenAI en octobre.
Cette levée de fonds de 6,6 milliards de dollars avait été menée par Thrive Capital et soutenue par d’autres investisseurs majeurs tels que Microsoft, Nvidia, MGX des Émirats arabes unis, et SoftBank lui-même.
"Cet investissement renforce nos relations avec OpenAI et offre des synergies stratégiques"
, avait déclaré Yoshimitsu Goto, directeur financier de SoftBank, le 12 novembre.
Une stratégie IA ambitieuse
Une stratégie IA ambitieuse
Après des pertes importantes liées à des investissements massifs dans des entreprises comme Alibaba et Apple, SoftBank a redéfini sa stratégie en se concentrant sur l’intelligence artificielle. Le groupe a récemment financé des sociétés américaines comme Glean et Perplexity, et se positionne désormais comme un acteur incontournable dans ce domaine.
En parallèle, OpenAI continue de transformer son modèle économique. Fondée en 2015 comme organisation à but non lucratif, elle a confirmé son intention de devenir une société à but lucratif après sa levée de fonds majeure cet automne.
L’offre de SoftBank n’est pas liée à ces projets de restructuration de gouvernance, a précisé une source proche du dossier. Interrogé par l’AFP, SoftBank n’a pas commenté l’information de CNBC à ce stade.
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