Cette statistique est alarmante, dans la mesure où elle indique qu'une partie importante de la jeunesse européenne est confrontée à des conditions socio-économiques difficiles.
Au niveau national, le rapport identifie des disparités frappantes entre les États membres de l'UE.
La Roumanie se classe au premier rang, avec le chiffre stupéfiant de 41,5 % d’enfants roumains confrontés au risque de pauvreté ou d'exclusion sociale.
La Bulgarie suivait de près avec 33,9 % et l'Espagne avec 32,2 %. Ces chiffres soulignent les graves défis auxquels ces pays sont confrontés en termes de bien-être des enfants et d’inclusion sociale.
À l’opposé, plusieurs États membres de l’UE affichent des pourcentages d’enfants à risque, qui sont considérablement inférieurs à ceux des pays cités.
La Slovénie a signalé le chiffre le plus bas, avec seulement 10,3 % d’enfants confrontés à de tels risques, suivie de près par la République tchèque et le Danemark, avec respectivement 13,4 % et 13,8 %.
Pour l'exclusion sociale, les statisticiens ont pris en compte la condition de ne pas disposer des moyens financiers pour répondre à certains besoins fondamentaux au sein d'un ménage, comme le chauffage suffisant, les vacances ou la possession d’une voiture.