Ministre israélien: ''Les négociations se poursuivent malgré le refus d'envoyer une délégation au Caire''

Crédit Photo : Mahmud Hams / AFP

Une femme palestinienne pleurant le corps enveloppé d'un parent tué lors d'un bombardement israélien dans le sud de la bande de Gaza à l'hôpital Al-Najjar de Rafah le 8 février 2024.

Le ministre israélien de l'Éducation, Yoav Kisch, a déclaré dimanche que des pourparlers sont en cours pour libérer les détenus israéliens dans la Bande de Gaza, malgré l'absence de la délégation des discussions au Caire, qui accueille actuellement les négociations entre Israël et le Hamas sous un parrainage régional et international.

''Le fait que la délégation n'ait pas voyagé au Caire ne signifie pas que rien ne se passe, il y a des pourparlers tout le temps'',

a indiqué le ministre israélien dans une déclaration accordée à la radio militaire israélienne.

Et d'ajouter :

Tant que le Hamas ne cède pas sur ses exigences illogiques, il est impossible de faire avancer les négociations, et nous continuerons la pression militaire car c'est la seule chose efficace qui permettra de parvenir à un accord.

Jeudi dernier, Netanyahu a ordonné à la délégation dirigée par le chef du Mossad David Barnea de ne pas se rendre au Caire pour achever les négociations visant à parvenir à un accord d'échange de prisonniers avec le Hamas, sans informer les ministres du Conseil de guerre Yoav Galant, Benny Gantz et Gadi Eisenkot de sa décision, selon le journal israélien Yediot Aharonot.

Mardi, la capitale égyptienne a été le théâtre d'une série de négociations entre une délégation israélienne dirigée par le chef du Mossad David Barnea, le chef de la CIA William Burns, le chef des renseignements égyptiens Abbas Kamel et le Premier ministre qatari Mohammed bin Abdul Rahman Al Thani, selon la radiodiffusion officielle israélienne.

La Société de radiodiffusion officielle israélienne a expliqué que les réunions du Caire ont pris fin

''sur fond d'insistance du Hamas sur sa position visant à mettre fin à la guerre dans la Bande de Gaza'',

ce qu'Israël n'accepte pas.

Israël estime que 134 Israéliens sont toujours détenus à Gaza, après la libération de deux otages à Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza, par l'armée israélienne dans la journée du lundi.

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