Cette alliance, principalement composée de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), un groupe de séparatistes touaregs, a présenté une version différente des événements survenus dimanche à Léré, dans la région de Tombouctou, où la CMA a attaqué deux camps militaires.
Les groupes rebelles ont rapporté, dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, avoir déploré 8 morts et 12 blessés dans leurs rangs après trois heures de combat. Ils ont affirmé que 35 soldats avaient été tués, de nombreux autres blessés, et que deux avions de chasse avaient été mis hors service.
Ils ont également indiqué qu'un pilote était décédé et qu'un autre était porté disparu. De plus, ils ont précisé avoir fait prisonniers six militaires, dont certains pourraient être remis à des organisations indépendantes pour des raisons sanitaires.
Cette opération est la dernière d'une série d'attaques contre les positions de l'armée dans le nord du Mali, qui a connu ces dernières semaines une recrudescence des activités de groupes armés, qu'ils soient séparatistes ou terroristes, et qui contrôlent de vastes territoires.
Cependant, les groupes terroristes n'ont pas cessé leur combat contre l'État malien et les forces étrangères présentes dans la région.
Le Groupe GSIM, affilié à Al-Qaïda, a également revendiqué plusieurs attaques contre l'armée malienne ces dernières semaines dans le nord du pays.