L'ancien président colombien (2002-2010) Alvaro Uribe fait un geste lors de sa visite à Cucuta, à la frontière entre la Colombie et le Venezuela, le 11 janvier 2025, où il a appelé à une intervention militaire internationale au Venezuela "pour chasser" Nicolas Maduro du pouvoir après son investiture contestée à la veille pour un troisième mandat consécutif.
L'ancien président colombien Alvaro Uribe a appelé samedi à une intervention militaire internationale au Venezuela "pour chasser" Nicolas Maduro du pouvoir, après son investiture contestée vendredi pour un troisième mandat consécutif de président.
"Que cet escroc sache que ce que nous préconisons est une intervention militaire internationale avec l'armée vénézuélienne pour chasser la dictature",
a déclaré l'ancien président de droite.
Devant des dizaines de personnes dans les rues de la ville de Cucuta, à la frontière avec le Venezuela, M. Uribe a mené un
"sit-in pour la liberté de la Colombie et du Venezuela",
en soutien à Edmundo Gonzalez Urrutia et Maria Corina Machado, les dirigeants de l'opposition vénézuélienne.
"Nous demandons une intervention internationale, de préférence approuvée par les Nations unies, pour chasser ces tyrans du pouvoir et convoquer immédiatement des élections libres",
a-t-il insisté sous les applaudissements.
Maduro, en poste depuis 2013, a prêté serment lors d'une cérémonie remise en cause par les États-Unis, l'Union européenne et plusieurs pays d'Amérique latine.
Et il n'a pas tardé, samedi, à répondre à l'appel d'Uribe.
"Álvaro Uribe Vélez, triste personnage paramilitaire et narcotrafiquant, assassin et criminel, qui aujourd'hui demande l'intervention militaire au Venezuela",
a déclaré Maduro lors d'un festival
"antifasciste"
à Caracas.
"Lâche! Viens au front Álvaro Uribe, je t'attends sur le champ de bataille, lâche, vil, fasciste, criminel, trafiquant de drogue",
a-t-il ajouté.
Plus tôt, le président colombien Gustavo Petro avait également critiqué le discours d'Alvaro Uribe, son rival politique de longue date.
"Cucuta sait qu'il est préférable de préserver les relations familiales, sociales, économiques et culturelles à la frontière",
a déclaré le président colombien sur X.
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