Bien que ce lancement n'ait pas été directement lié à des événements récents, il intervient dans un contexte de rivalité croissante entre la Chine et les États-Unis dans le Pacifique, de tensions entre Pékin et Manille en mer de Chine méridionale, ainsi que d'hostilité avec Taïwan, que la Chine revendique comme faisant partie de son territoire.
Les missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) sont parmi les armes les plus puissantes au monde, capables de transporter des charges nucléaires dévastatrices.
Habituellement, la Chine effectue ses essais dans son propre espace aérien, selon des experts militaires.
La Chine avait rejeté ces conclusions, affirmant que son arsenal nucléaire était modeste en comparaison avec celui des États-Unis et servait uniquement à des fins d'autodéfense.
Pékin s'est toujours engagé à ne jamais utiliser en premier une bombe nucléaire, sauf en réponse à une attaque de ce type.
Pékin et Washington sont engagés dans une lutte d'influence croissante dans la région du Pacifique.
Les États-Unis envoient régulièrement des navires de guerre en mer de Chine méridionale pour contester les revendications territoriales de la Chine, tout en soutenant Taïwan.
La Chine considère Taïwan comme une de ses provinces, bien que l'île fonctionne comme un territoire autonome depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949.
La Chine a fortement modernisé son armée ces dernières décennies, avec une augmentation régulière des dépenses militaires, bien qu'elles restent largement inférieures à celles des États-Unis.
Cette montée en puissance militaire suscite la méfiance de plusieurs voisins de la Chine, en particulier ceux avec qui Pékin a des différends territoriaux, notamment en mer de Chine méridionale et dans l'Himalaya.
La Chine revendique ainsi des récifs et îles disputés, comme les îles Senkaku contrôlées par le Japon en mer de Chine orientale, ainsi que des territoires face à l'Inde dans l'Himalaya.