Le développement et la diffusion rapide des technologies d'IA génératives constituent la principale nouveauté et la plus grande inconnue des nombreuses élections organisées en 2024, indique Bruce Snell, stratège en cybersécurité de la société américaine Qwiet AI.
La menace devrait principalement venir d'Etats, et le Royaume-Uni a déjà fait part de ses craintes concernant la Chine et la Russie après plusieurs affaires d'espionnage ces dernières semaines, dans un contexte de vives tensions avec deux pays.
Robots et acteurs hostiles
Fin mai, un comité parlementaire a interpellé le Premier ministre britannique Rishi Sunak sur le risque d'ingérences étrangères, appelant à des mesures de protection.
A l'image de ce piratage, il est plus probable que des individus, plus que des organisations, soient directement ciblés. Et malgré quelques cas de chantage, les pirates se contentent généralement de se faire passer pour la victime pour diffuser des informations erronées.
Le court laps de temps entre l'annonce de l'élection britannique et la date du vote -six semaines- devrait toutefois limiter la possibilité de mener des attaques, contrairement aux Etats-Unis, qui repose également sur un vote automatique plus vulnérable.