- 26.11.2024, mardi
- 10:24
Ces migrants, la plupart originaire d'Afrique subsaharienne, réclament un hébergement et une prise en charge de l'État, souligne le site "InfoMigrants".
Environ 150 personnes, principalement des femmes, des enfants et des mineurs isolés, occupent depuis lundi soir la place de l'Hôtel de ville, en plein centre de Paris, ont rapporté des médias français.
Ces migrants, la plupart originaire d'Afrique subsaharienne, réclament un hébergement et une prise en charge de l'État, souligne le site
"InfoMigrants".
Sous la pluie et sous des bâches, les exilés ont entamé leur première nuit sur les trottoirs de la ville.
La police, venue massivement sur les lieux, est repartie vers 23h. Nikolaï Posner, coordinateur d'Utopia 56 à Paris a indiqué à InfoMigrants:
Ils ont dit que les gens pouvaient rester là s'ils ne déployaient pas de tentes.
Le coordinateur de l'association française d'aide aux étrangers en situation irrégulière et réfugiés, précise:
Le but de cette occupation est, comme d'habitude, de rendre visible la situation de ces personnes.
"Ces familles ne veulent plus se cacher, elles sont épuisées (…) Nous attendons simplement le respect de la loi : un toit"
, dit Utopia 56 sur sa page X.
Ces trois derniers mois, ces personnes étaient hébergées dans un espace d'accueil ouvert par l'association dans le 20e arrondissement de Paris. Mais lundi matin, l'espace vacant doté de 180 places a fermé, comme prévu dans l'accord passé avec le propriétaire en début d'année, rappelle le même média.
Ce n'est pas la première fois que des familles posent leurs bagages sur la place de l'Hôtel de ville. Plusieurs actions spontanées ont eu lieu ces derniers mois, toujours dans le but d'obtenir un hébergement, indique la même source rappelant que l'été dernier, environ 200 personnes avaient déjà pris place sur le parvis de la mairie.
Au bout de trois semaines, les familles avaient finalement été évacuées par la préfecture après un long bras de fer entre l'État et la municipalité. Elles avaient été logées dan
s "une structure d'accueil temporaire"
avant un transfert en région.
Depuis quelques mois, les associations dénoncent un
"nettoyage social"
dans la capitale, à l'approche des Jeux olympiques de cet été, rapporte encore InfoMigrants ajoutant qu'elles alertent sur la
"précarisation"
de publics déjà très vulnérables.
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