L'intervention des sapeurs-pompiers suite à l'incendie qui a causé l'effondrement de deux immeubles, à Rouen, le 1er octobre 2023. Crédit photo: LOU BENOIST / AFP
Deux immeubles vides se sont effondrés suite à un gigantesque incendie qui s'est déclaré samedi soir à Rouen au nord de la France, a-t-on appris de sources concordantes.
"Deux immeubles désaffectés se sont effondrés dans le quartier Saint-Julien suite à l’incendie qui s’est déclaré en fin de journée. Les opérations d’extinction et de déblaiement s’annoncent longues et délicates"
, a ainsi rapporté, dimanche dans la soirée, la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France sur sa page officielle sur "X" (Anciennement twitter).
"Jusqu’à 120 sapeurs-pompiers engagés sur la partie sanitaire, incendie, risques technologiques et de sauvetage-déblaiement"
, a indiqué la même source, sans donner de bilan.
Selon un communiqué de la mairie de Rouen, le feu s'est déclaré
"dans un immeuble désaffecté de 8 niveaux dit [Verre et Acier] du quartier Saint-Julien, vers 18h samedi 30 septembre. Le feu s'est propagé dans la soirée à un second bâtiment désaffecté. Deux immeubles se sont effondrés"
.
"Il n'y a pas de victimes à déplorer"
a rassuré le maire de la ville Nicolas Mayer-Rossignol, précisant dans une déclaration, émise dimanche vers 2h du matin, que
"l'incendie semble désormais circonscrit et le risque de propagation écarté"
.
"Même si la situation est toujours en cours d'évaluation, la phase d'extinction finale du feu est en cours"
, a détaillé le maire dans son communiqué.
Ces immeubles
"datent des années 1970 et étaient vides depuis 2018. [Ils] contiennent de l'amiante"
, a rapporté le journal Le Figaro, dimanche matin, précisant que
"des analyses complémentaires concernant en particulier l'amiante seront menées (...) et les résultats seront connus sous 48 à 72 heures"
.
La ville de Rouen avait connu un grand incendie en septembre 2019, survenu dans une usine de lubrifiants, provoquant un énorme
"panache de fumée noire et près de 10 000 tonnes de produits chimiques avaient brûlé"
, rappelle encore Le Figaro.
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