La Commission des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) a déploré jeudi, le poids des flux financiers illicites en Afrique soulignant que les vastes ressources de l'Afrique allant de l'or aux diamants en passant par les terres fertiles, "ont trop souvent enrichi une minorité privilégiée – locale et étrangère – tout en laissant de côté la majorité des Africains".
La déclaration de la CEA sur les flux financiers illicites fait suite à une série de discussions centrées sur des solutions pratiques pour transformer la richesse de l'Afrique en prospérité pour ses populations lors de la Conférence économique africaine qui s'est tenue à Gaborone, au Botswana, précise l'Agence de presse africaine (APA).
La déclaration cite Said Adejumobi, directeur de la planification stratégique à la Commission économique pour l'Afrique (CEA), qui a déclaré que la pauvreté, les inégalités et le sous-développement persistent alors que des milliards de personnes quittent la région, indique la même source.