Bien que la Corée du Nord ne l'ait jamais officiellement identifiée par son nom, l'agence de renseignement et les analystes de Séoul pensent qu'il s'agit de Ju Ae, son deuxième enfant. Selon des experts, ce serait elle qui serait amenée à succéder à son père.
Pyongyang a dévoilé mardi une série de timbres à paraître officiellement vendredi honorant le tir d'essai de novembre. Sur cinq d'entre eux figure Ju Ae, ce qui indique, pour des spécialistes, que la Corée du Nord a commencé à bâtir un culte de la personnalité autour d'elle, à l'image du reste du clan Kim.
Certains experts estiment que les apparitions publiques de la jeune fille indiquent qu'elle est en train d'être préparée à devenir le prochain dirigeant et que les timbres renforcent cette hypothèse.
Mais pour d'autres, il est encore trop tôt pour spéculer, étant donné que Kim Jong Un est encore jeune et que le nom de sa fille n'a jamais été prononcé officiellement.
Professeur à l'université d'études nord-coréennes de Séoul, Yang Moo-jin souligne qu'à chaque fois qu'un héritier était pressenti en Corée du Nord, le dirigeant en place faisait en sorte que le nom de ce successeur soit connu.