Mais il a insisté sur le fait qu'il y travaillerait lors de son déplacement cette semaine en Arabie saoudite.
M. Blinken doit se rendre mardi à Jeddah, le port saoudien où la famille royale saoudienne prend ses quartiers d'été, ainsi qu'à Ryad mercredi et jeudi, où il participera notamment à une réunion du Conseil de coopération du Golfe et de la coalition internationale.
Un entretien avec le prince héritier Mohammed ben Salmane, qui règne de facto sur l'Arabie saoudite, n'a pas été confirmé mais paraissait hautement probable.
L'Iran ne doit pas être autorisé à acquérir une arme nucléaire et nous ne le permettrons pas.
Plusieurs pays arabes du Golfe, dont les Emirats et Bahreïn, ont normalisé leurs relations avec Israël, dans le cadre des accords dit d'Abraham, sous l'impulsion de l'ancien président américain Donald Trump. Le Maroc leur a ensuite emboîté le pas.
L'administration Biden poursuit cet effort depuis deux ans.
Ces accords ont rompu avec des décennies de consensus arabe conditionnant l'établissement de relations avec Israël avec la résolution de la question palestinienne.
Une normalisation avec l'Arabie saoudite serait un électrochoc géopolitique régional et au-delà, d'autant plus que Ryad et Téhéran ont récemment entamé un rapprochement sous les auspices de la Chine.
Les deux pays sont par ailleurs médiateurs dans le conflit au Soudan.
Les efforts de paix au Yémen dévasté par des années de guerre et où prévaut une accalmie fragile, devraient eux aussi figurer en bonne place des discussions de M. Blinken.
Le voyage intervient quelques semaines après celui du conseiller à la Sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, et près d'un an après celui du président Joe Biden à l'été 2022 qui avait connu un succès mitigé.