C’est un parfait gaucher. Avec aisance et agilité il signe son chef d’œuvre. Eduardo Kobra se déplace toujours avec sa bombe de fresques en poche. Il n’utilise pas de pinceau comme les artistes plasticiens. Le Brésilien ayant battu tous les records en matière de graffitis remet au goût du jour le dialogue inter-religieux au Bénin.
Sa connexion avec le Bénin est particulière. Le Brésil et le Bénin ont des souvenirs en partage et des liens séculaires entre eux à cause de l’esclavage. Beaucoup de Dahoméens, actuels Béninois avaient été déportés au Brésil au 18e siècle. C’est pourquoi, il se sent chez lui au Bénin. Les deux pays partagent ensemble leurs cultures.
Le mur couvert de graffitis est pour le moment long de quatre kilomètres. D’autres artistes peintres nationaux ou non le rallongeront davantage pour que le Bénin ait le mur avec des fresques le plus long du monde.
Par Romuald Vissoh