Le tribunal pénal international (ICT) du Bangladesh l'accuse de crimes contre l'humanité, de génocide et de massacres, selon le procureur Mohammad Tajul Islam.
La répression des manifestations, marquées par des heurts sanglants, aurait causé environ 2.000 morts et laissé des milliers de manifestants mutilés, selon l'accusation. Ces émeutes avaient éclaté pour dénoncer le régime autoritaire de Sheikh Hasina, qui a dirigé le pays de 1996 à 2001, puis de 2009 à 2024.
Ce procès intervient dans un contexte de bouleversements politiques majeurs au Bangladesh, marqué par la chute du régime Sheikh Hasina après 15 ans de règne controversé. Le tribunal a également demandé l'extradition de onze anciens ministres ou hauts fonctionnaires du gouvernement, déjà poursuivis pour des accusations similaires.
Ce procès pourrait représenter un tournant historique pour le Bangladesh, souvent critiqué pour son impunité face aux abus des autorités.