Si toutes ne sont pas directement liées au réchauffement climatique, elles interviennent en pleins records de chaleur, illustrant l'avertissement des scientifiques: le changement climatique accentue la fréquence et l'intensité des phénomènes météorologiques extrêmes.
Au Pakistan en avril, il a plu au moins deux fois plus qu'en moyenne, avec même 437% de plus pour une province. À Dubaï, la pluie de deux années normales est tombée en seulement une journée.
De quoi entraîner plus de pluies à certains endroits, mais aussi des sécheresses et des canicules plus intenses à d'autres, explique-t-il.
Les variations climatiques naturelles influencent aussi les précipitations. C'est le cas du phénomène cyclique naturel El Niño au-dessus du Pacifique, connu pour son effet réchauffant qui alimente depuis près d'un an les records de températures mondiales, mais aussi les pluies extrêmes dans certains pays, dont le Pérou et l'Équateur.
Pionniers de cette approche, le réseau World Weather Attribution (WWA) a conclu que les pluies diluviennes aux Émirats Arabes Unis et à Oman en avril étaient "très probablement" exacerbées par le réchauffement climatique, essentiellement causé par la combustion des énergies fossiles.
Pour les inondations au Brésil, ClimaMeter estime que le changement climatique est le premier responsable de l'intensification des pluies, sans influence significative d'El Niño.
Mais l'épisode de Dubaï a démontré que des pays riches n'étaient pas assez préparés non plus.