Crédit photo: MOHAMMED ABED / AFP
Un responsable du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a annoncé que 500 enfants ont été tués à Gaza et 1 600 autres blessés depuis le début des hostilités le 7 octobre.
"Le nombre d'enfants tués à Gaza a atteint jusqu'à présent le nombre de 500, tandis que 1 600 autres ont été blessés"
, a fait savoir, vendredi, le chargé de communication du bureau régional de l’Unicef pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Salim Oweis, dans des déclarations accordées au site
(United Nations news).
Salim Oweis a indiqué que ce bilan risquait de s’alourdir dans les prochaines heures, voire les prochains jours.
Le responsable de l’Unicef a ajouté que la situation dans la bande de Gaza est
et qu'elle sera
si elle persiste.
Selon Salim Oweis, la situation actuelle pourrait entraîner une catastrophe humanitaire compte tenu des violences qui durent depuis plusieurs jours.
Il a souligné que les effets de cette guerre sur les familles et les enfants ne sont pas uniquement liés aux pertes en vies humaines, mais aussi à
provoqué par les coupures de l’approvisionnement en eau et en électricité de la bande de Gaza.
Il a évoqué en ce sens l’impact de cette situation sur les hôpitaux, dont certains disposent de carburant pour fonctionner
"encore pendant quelques jours seulement".
Et Salim Oweis d’ajouter:
"Le risque pour les enfants d’être exposés à des maladies augmente considérablement"
en raison des dommages causés aux réseaux d’eau potable et d’assainissement.
Le 7 octobre à l'aube, le mouvement de résistance islamique Hamas et d'autres factions palestiniennes ont lancé depuis Gaza l'opération
, en réponse aux
"attaques incessantes des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien, ses biens et ses lieux saints, en particulier la mosquée Al-Aqsa dans la partie occupée de Jérusalem-Est".
De son côté, l'armée israélienne a lancé l'opération
et continue de mener des raids intensifs sur plusieurs districts de la bande de Gaza, où vivent plus de deux millions de Palestiniens qui souffrent de la détérioration de leurs conditions de vie en raison d'un blocus israélien imposé depuis 2006.