Ces déclarations d'Éric Coquerel soulèvent des questions importantes sur la situation à Gaza et la responsabilité de la communauté internationale, alors que les tensions et la violence s'intensifient.
Cette prise de position intervient dans un contexte alarmant. Rafah, ville au sud de la bande de Gaza, est devenue un refuge pour plus de la moitié des deux millions de Palestiniens déplacés suite aux attaques israéliennes incessantes depuis le 7 octobre dernier.
La population de Rafah, qui s'élevait à environ 280 000 personnes avant ces attaques, a dramatiquement augmenté, dépassant 1,2 million d'habitants. La majorité vit dans des conditions précaires, dans des camps de fortune.
Depuis le 7 octobre 2023, l'armée israélienne mène une guerre sans répit dans la bande de Gaza, qui a tué 28 000 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, et blessé 68 000 autres, selon le ministère de la Santé de l'enclave palestinienne.
Pour rappel, ce jeudi, la France a exprimé sa préoccupation face à la situation à proximité du point de passage de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Lors de son point presse, Christophe Lemoine, porte-parole adjoint du Ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères, a fermement condamné les frappes israéliennes affectant "les civils et les infrastructures civiles" dans la bande de Gaza.
Par ailleurs, le porte-parole adjoint de la Diplomatie française a appelé à un "cessez-le-feu immédiat et durable" au Proche-Orient.